Zoyâ Pirâd est une figure de proue de la littérature persane actuelle. Elle a reçu le “prix courrier international du meilleur livre étranger” en 2009 pour le recueil de nouvelles “Le goût âpre des kakis” dans lequel elle dépeint par petites touches, en ethnographe de l’ordinaire, la vie de couples en Iran. ‘Les taches” est extraite de ce recueil.
Après avoir magnifiquement mis en scène “Bureau National des Hallogènes” de Stanislas Cotton, au Théâtre d’O , c’est à La Baignoire, que Bela Czuppon nous propose “Le Roi Bohème” du même auteur. Pour comprendre cette fidélité j’ai rencontré l’auteur et le metteur en scène.
Si vous allez sur son site vous découvrirez que sa bio se limite à une citation , celle du grand rocker new yorkais Elliott Murphy :
« Marc Ginot est le photographe avec lequel j’ai le plus travaillé sur mes pochettes d’albums. Récemment encore pour SOUL SURFING, photographié dans une chapelle près de Montpellier, un jour de grosse chaleur. Notre amitié a débuté il y a presque 25 ans quand je jouais pour le festival HOT POINT en Suisse avec mon invité spécial, le guitariste Chris Spedding. Cet été là, Marc parcourait l’Europe sur sa moto géante comme un photographe de presse du siècle dernier. Et par chance, quand nous décidâmes de sortir HOT POINT LIVE Marc avait capturé l’instant. »
C’est ce que Marc nous révèle de plus intime : Sa passion de la moto, du rock et du voyage. Il faut bien sûr y ajouter son goût pour le spectacle vivant.
Pour le connaître, mieux vaut regarder ses photos . Elles nous révèlent un univers rigoureux et sensible, fort et délicat, immédiatement reconnaissable car ce photographe discret construit patiemment une œuvre personnelle très originale .
Depuis longtemps les artistes montpelliérains, les Cies théâtrales, l’Opéra de Montpellier , Radio France, la Cie de Dominiqe Bagouet…font appel à son regard
C’est au Gazette Café qu’a eu lieu la première rencontre, animée et chaleureuse, entre les Montpelliérains et Nicolas Bourriaud, chargé de la création du futur Centre d’Art Contemporain de Montpellier. Extraits…
Il existe à Montpellier un art de vivre du à la douceur du climat, à la richesse de la vie culturelle mais aussi à certains lieux où l’on se sent bien. C’est le cas de ce salon de coiffure où l’on se croirait plutôt dans un salon du XVIIIème siècle. On y converse agréablement, on y rencontre parfois des amis eux aussi attirés par le bouche à oreille, on y découvre des oeuvres d’artistes : peintres, sculpteurs, photographes, artisans d’art, on y déguste un savoureux café italien. Et bien sûr, n’oublions pas l’essentiel, on en ressort joyeux , satisfait du reflet de notre coiffure renvoyé par les miroirs .
Bienvenue chez Sylviane et Giuseppe, “au Jeu de Paume Coiffure.”
De la calligraphie chinoise à la peinture de paysage, de l’encre noire à la couleur acrylique, de la fragilité du papier à l’immensité de la toile, Marc Bouchacourt explore le geste en liberté…
Metteure en scène du Théâtre de la Remise, elle clôt les 3 ans d’association artistique avec la Bulle Bleue en organisant pour la première fois en France des rencontres Magdelena Project. Une quinzaine d’artistes femmes venues du monde entier ont partagé avec le public pendant une semaine rencontres, spectacles, échanges d’expériences, ateliers. Une belle aventure artistique et humaine.
La porte donnait sur la route de Saint Gilles du Gard, étape dans le pèlerinage à St Jacques de Compostelle. Le mot “pila” signifierait qu’il y avait autrefois dans cette rue du pila saint gély, une pile ou un pilier qui marquait la limite entre les possessions de l’évêque de Maguelone et celles du roi d’Aragon, succédant aux Guilhems. Cette rue Nord/Sud séparait la Rectorie (évêque) de la Baylie (seigneur).
Pour sa première lecture de la saison 2015/2016 Hélène de Bissy a choisi cette nouvelle où l’écrivaine nigérienne analyse avec subtilité les difficultés de la condition d’exilée.