Ecoutez l’histoire des Ouvriers de la Commune Clôture

Au tout début du 13e siècle Montpellier vit ce qu’on appelle désormais la « révolution de 1204 » :

Un accident dynastique amène au pouvoir de la seigneurie Marie de Montpellier qui , après son mariage avec Pierre d’Aragon fait passer la ville sous la protection de la couronne d’Aragon.

Marie et Pierre signent alors « les coutumes de la ville », un document qui installe un régime consulaire laissant aux montpelliérains le soin de se gouverner eux même et d’exercer le pouvoir législatif dans la cité.

Le Consulat reprend alors à son compte le projet du dernier des Guilhem : construire une nouvelle enceinte plus grande autour de la cité en pleine extension.

Pour réaliser cet ouvrage est alors créée une corporation d’architectes, de maitres d’oeuvres, de tailleurs de pierre , maçons, charpentiers : Les Ouvriers de la Commune Clôture de Montpellier .

Cette confrérie d’habitants , après avoir construit l’enceinte  se consacrera pendant plusieurs siècles à son entretien et son administration.

Au 21eme siècle alors que cette enceinte a complètement disparu exceptés quelques rares vestiges , notre équipe de « bâtisseurs numériques » a entrepris de reconstituer en 3 D la Commune Clôture de Montpellier grâce à l’expertises des archéologues et des historiens.

Nous sommes les nouveaux ouvriers de la Commune Clôture

Spécialistes du numérique et de la vidéo, artistes, passionnés d’histoire, amoureux de la ville de Montpellier et de son Histoire nous oeuvrons depuis 3 ans à faire revivre Montpellier au 12 éme et 13 éme siècle, âge d’or de notre ville devenue sous l’influence des Guilhem et des seigneurs d’Aragon un pôle international du commerce mondial, une étape importante sur le chemin de Compostelle, un lieu de rencontres de toutes les cultures…

A partir des traces de cette époque nous nous attachons à faire ressurgir ce Montpellier secret. Soucieux du sérieux de nos sources scientifiques, nous travaillons avec l’expertise de l’archéologue Jean-Louis Vaysettes et en nous inspirant des travaux les plus récents des historiens.